Bienvenue sur le site du Bray Bocage
Bienvenue sur notre site web. Vous trouverez ici un ensemble d’informations sur notre élevage le Bray Bocage ainsi que sur les deux races que nous élevons avec passion dans l’Oise, proche de la région parisienne : Le Beagle (depuis 2008) et le Tervueren (depuis 2016).
Au delà de l’élevage, un état d’esprit
Pourquoi 2 races ?
Le beagle est ma race de coeur, j’en ai à mes coté depuis 1990. Même s’il a bien des « défauts », j’aime son caractère sociable, déterminé, intelligent et adaptable.
Le tervueren est arrivé ensuite dans ma vie avec l’agility, j’aime le fait qu’il soit hyper connecté à son humain de référence et son envie de faire plaisir.
L’avantage d’avoir 2 races de gabarit différent réside dans la socialisation : les chiots sont habitués à un morphotype différent de façon précoce.
LE CHEPTEL
Notre élevage comprend : 7 retraités d’élevage, 1 mâle reproducteur beagle, 1 mâle reproducteur tervueren, 3 femelles beagle dont 2 qui ne sont pas encore en âge de reproduire, 2 femelles tervuerens.
Mode de vie des chiens
Nos chiens vivent tous ensemble en groupe. Ce ne sont pas des reproducteurs, ce sont nos chiens. Ils vivent avec nous dans une pièce centrale de la maison qui leur est destinée, appelée « le salon des chiens ». Nous avons aussi des installations comme la législation le demande et pour pouvoir séparer mâles et femelles lors des périodes de chaleur.
Partager son quotidien avec chaque chien, travailler avec, ne pas se cantonner au milieu de vie de l’élevage permet d’optimiser le travail d’éleveur sélectionneur en observant des comportements ou des tempéraments qui seraient passés inaperçus en chenil.
Notre emploi du temps est conçu pour répondre à leurs besoins : balade quasi quotidienne dans des environnements différents, rencontres canines hors du groupe, moments d’affection, brossage et entretien régulier, dépense mentale et travail dans une discipline pour certains.
Indy, Pioggia : mantrailing, Sakura : détection, Rabia sait chercher les œufs de poules, Inouïe et Decibel ont eu une petite carrière d’agility, Pulpe a les bases en agility et mantrailing mais travaille surtout au troupeau sur brebis.
Pourquoi garder nos retraités?
C’est d’abord un choix affectif, comme dit plus haut nos chiens ne sont pas que des reproducteurs, ce sont nos chiens.
Ce choix n’est pas sans impact économique sur l’élevage mais il a aussi des avantages : observer les effets des choix alimentaires et sanitaires sur la longévité, familiariser les chiots à d’autres comportements (moins joueur, moins patient) et à les respecter.
Il se peut cependant qu’un chien supporte mal de vieillir dans un grand groupe et nous sommes conscients qu’il faudrait alors le replacer, tout comme en cas de mésentente affirmée d’ailleurs.
Critères de sélection des reproducteurs
SANTé
C’est la priorité. Il existe 8 maladies génétiques chez le beagle, plus un risque de dysplasie de la hanche. Ces maladies peuvent être dépistées chez les reproducteurs à l’aide de tests.
MLS : syndrome chinois, altération du développement et de la structure des tissus conjonctifs, provoquant notamment des troubles de la croissance et de la peau.
POAG : glaucome, 1 % de porteurs
IGS : maladie de malabsorption intestinale de la vitamine B12, 9 % de porteurs
NCCD : maladie neurodégénérative, aucun traitement
CAT : déficit d’une enzyme dans les globules rouges, 7 % de porteurs
FACTEUR VII : forme d’hémophilie, 42 % de porteurs
PK DEFIENCY : déficience d’une enzyme provoquant des troubles sur les globules rouges, moins de 1% de porteurs.
EPILEPSY LAFORA : épilepsie, 20 % de porteurs
Nous réalisons les tests chez Embark et chez Genomia pour le Lafora.
Nous sélectionnons des chiens clear ou au maximum porteur, un chien porteur d’une maladie sera bien sûr marié avec un chien clear.
DYSPLASIE DES HANCHES (HD)
Les chiens sont radiographiés chez le vétérinaire local et la lecture (non officielle et non affichée sur Lof select car non obligatoire par le club de race) est faite aux Etats-Unis par OFA. Nous sélectionnons des chiens A1 A2 B1 ou B2 en alliant le mariage en fonction du résultat.
Attention : le dépistage des hanches ne garantit pas un chiot indemne de dysplasie même si cela en limite les risques.
Il y a aussi une part environnementale dans l’expression de la dysplasie et la surstimulation, les balades trop longues avant la fin de la croissance constituent des facteurs certains.
Pour les maladies comme sur les hanches, le dépistage est récent sur le cheptel, peu répandu en France, il est donc impossible d’avoir uniquement des chiens clear sur toutes les maladies et des chiens A en dysplasie. C’est un juste équilibre à trouver entre sélection et maintient de la diversité génétique.
Caractère
Nous recherchons les qualités d’origine du beagle alliées à sa nouvelle fonction de chien de famille.
- détermination
- confiance en soi
- capacité à résoudre des problèmes en autonomie
- coopération avec l’humain
- sociabilité
- calme
- pour les tervuerens, l’atavisme berger en plus
Nous éliminons
- le manque de persévérance
- trop de nervosité ou excitabilité
- l’absence d’instinct maternel
- les comportements de protection de ressources exacerbés (par ailleurs tout est mis en œuvre pour ne pas les favoriser)
- un chien facilement stressé
Le fait que nos chiens partagent notre vie quotidienne, qu’ils soient baladés dans différents environnements et qu’ils travaillent, permettent d’avoir une observation efficace de ces traits de caractères.
On me parle souvent de la couleur. Celle ci ne constitue pas un critère de sélection primordial dans notre programme d’élevage, à part bien sûr de ne pas choisir les robes foie, merle ou bleues en beagle.
En tervueren, nous préférons les robes fauves aux nuances chaudes.
Morphologie
C’est un chien proche du standard FCI qui est privilégié, avec un dimorphisme marqué entre mâle et femelle. J’aime les mâles bien carrés avec une grosse tête et les femelles avec de l’ossature mais féminines.
Une attention particulière est portée aux lignes de dos et aux allures.
Qualités de reproducteurs
- des mâles qui ont une libido adaptée, qui savent reconnaître le moment opportun de l’ovulation et sûrs d’eux pour saillir
- des femelles qui mettent bas naturellement (même s’il faut avoir recours parfois à la césarienne, une fois sur 12 portées pour le moment), qui ont une bonne lactation et des qualités maternelles certaines.